JACQUET Janine

Le parcours universitaire et professionnelle de Janine Jacquet a toujours suivi un cap, celui de l’interdisciplinarité. Etudiante au sein de la première promotion d’Erasmus, en 1987, elle a été accueillie dans une université allemande où les étudiants suivaient des doubles formations, à la fois économique et juridique. Elle a poursuivi dans cette même optique transdisciplinaire à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne où elle a préparé un des premiers Masters français en Economie de l’environnement sous la direction de René Passet, spécialiste des approches transdisciplinaires. Intéressée par les origines des sciences économiques, elle a choisi d’orienter son Doctorat en Histoire de la pensée économique, sous la direction de Daniel Diatkine, sur les rapports entre Economie et Histoire au 18ème siècle écossais. Par la suite, elle a souhaité explorer de manière plus approfondie le domaine juridique. Elle a ainsi obtenu, en 2012, un Master en Droit social à l’Université de Lorraine
Convaincue que la construction de ponts entre les différentes disciplines est essentielle dans la formation managériale, elle a traduit cette conviction dans son expérience professionnelle. Elle a enseigné durant une longue période dans une école d’arts appliqués où les dimensions économiques, juridiques et artistiques étaient étroitement associées. A l’ICN, où elle enseigne depuis 2004, elle perpétue cette démarche non seulement au sein d’un département caractérisé par l’interdisciplinarité mais également au sein du projet ARTEM. Elle s’implique ainsi dans projets qui associent l’économie, le droit, la Finance et la RSE ou l’économie et l’art.
Après une période consacrée à la recherche académique dans le domaine de l’histoire de la pensée économique, elle a souhaité se tourner davantage vers le monde de l’entreprise. Son enseignement en école de commerce se devait d’être plus en phase avec les exigences d’une formation managériale.
Ses centres d’intérêt l’ont ainsi conduite à privilégier aujourd’hui deux axes de réflexion menée par le biais d’études de cas. Le premier axe est en lien avec sa double formation juridique en droit social. Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, elle s'est intéressé aux conditions de fermeture d’une entreprise locale, filiale d’un groupe international. Cette réflexion s’est poursuivie sur le terrain de formes alternatives d’entreprise telles que la SCOP.
Le second axe, qui est davantage à mettre en lien avec ARTEM, porte sur l’innovation, en particulier sur son environnement et ses conditions de financement. Elle aborde cette thématique soit par le biais de grands groupes soit au sein de start’up. Elle travaille aussi actuellement sur des start’up dans le domaine culturel.